Histoire détaillée

Le récit présenté ici n’a pas la prétention d’être un document historique. Il aurait fallu citer toutes les sources et l’auteur n’en a pas eu le courage. Il aurait aussi fallu respecter à la lettre les citations empruntées dans les cent cinquante-six années de comptes-rendus disponibles — plus de deux mille réunions — ce qui aurait rendu la lecture plus ardue. L’auteur s’est donc autorisé — rarement — à reconstruire les citations dans le seul but de rendre la narration fluide. Jamais le sens n’a été modifié. Ce récit n’est pas une œuvre de fiction !

L’auteur remercie ses Frères et Sœurs historiens qui, avant lui, ont écrit la chronique de la loge et celle de la franc-maçonnerie dauphinoise. Il s’est largement inspiré de leurs écrits, jusqu’à parfois les recopier. Merci aussi aux relecteurs : leur travail est précieux. Merci surtout aux dizaines de Secrétaires qui se sont succédé dans les collèges des Officiers de la loge. Leur tâche est parfois ingrate, mais ô combien indispensable.

Bien avant…

Où l’on découvre les origines historiques de la franc-maçonnerie spéculative, des mystères d’Éleusis au Pasteur Anderson, en passant par les collegia fabrorum et l’art gothique.

Les débuts — 1788-1852

Où l’on choisit une date de naissance. Où l’on voyage dans les strates sociologiques et les travaux de la franc-maçonnerie d’alors. Où l’on traverse non sans difficultés les périodes tourmentées d’une révolution, d’une première république, d’un consulat, d’un premier empire, d’une restauration, d’une monarchie, d’une deuxième république et d’un second empire.

« Notre ligne de conduite : Liberté Égalité Fraternité » — 1864-1889

Où la loge salue la fin de l’Empire, la naissance de la IIIe République et le centenaire de la Révolution. Où elle engage sa lutte pour la laïcité sur le terrain de l’école. Où la Gloire du Grand Architecte de l’Univers cède la place à Liberté Égalité Fraternité. Où les finances inquiètent et la fréquentation aussi.

Une loge républicaine — 1890-1914

En travaux.

La loge a engagé tôt sa lutte pour le triomphe républicain sur le terrain de l’école. Mais la grande affaire qui occupe tous les esprits est la dénonciation du cléricalisme : pour les Frères, une lutte de tous les instants qui prend des aspects de croisade quand il faut affronter les Chartreux ou lors des grands ministères laïques conduits par les Frères Pierre Waldeck-Rousseau (1899-1902) ou Émile Combes (1902-1905).

D’une guerre à l’autre — 1917-1939

En travaux.

Passé le premier conflit mondial, le combat reprend de plus belle, mais sous d’autres formes car les passions se sont calmées et l’esprit laïque domine. Au demeurant, c’est le fascisme rampant et tentaculaire qui bientôt menace la paix et le progrès économique et social que les Frères appellent de tous leurs vœux. À partir des années 1930, les inévitables querelles entre Frères radicaux et socialistes s’estompent devant la nécessité de s’unir étroitement pour la défense de la liberté.

Les années sombres — 1939-1945

La drôle de  guerre, le naufrage de la défaite, les lois antimaçonniques, la résistance, la libération, l’épuration…

En travaux.

Les Trente Glorieuses — 1946-1975

En travaux.

La loge a beaucoup souffert durant la Seconde Guerre mondiale : ses biens ont été liquidés ; certains Frères se sont engagés dans la Résistance, d’autres guère. Une « commission d’épuration » est mise en place. L’atelier retrouve peu à peu sa sérénité et son rythme de croisière. Aux travaux sociétaux — formation professionnelle des jeunes, éducation civique des femmes, crise de la moralité… — s’ajoutent les questions de symbolisme. Triple Union et Amitié se renforce, les réunions sont plus nombreuses, il est temps de construire son propre temple. Ce sera chose faite en 1968.

Aujourd’hui — 1975-….

En travaux.

Les grands combats sont derrière nous. Quoique. La société post-Mai 68 bouillonne. Le XXIe siècle voit la résurgence des extrêmes droites et des fondamentalismes. La crise climatique s’accélère. La loge travaille sans relâche et témoigne lors du centenaire de la loi sur la séparation des églises et de l’État et lors du bicentenaire de sa création. Elle accueille maintenant dans son temple loges mixtes, féminines et des haut-grades. « Les Frères et les Sœurs n’aspirent pas au repos. La pierre brute est à peine dégrossie… »